Un arbre

Un arbre c’est quoi ?

La question est complexe et chacun à sa réponse, nous pourrions regarder ce que nous dit le dictionnaire, écouter ce que dit la science, les religions, les gens qui savent, ou ceux qui pensent savoir. Quand il s’agit d’arbre chacun à un avis sur ce qu’il convient de faire, comment tailler, quel arbre est « utile » ou ne l’est pas…

Une chose est sure, un arbre n’est pas un mobilier de jardin, un simple bien matériel. C’est un être vivant qui perçoit son environnement, ses congénères. Nous ne pouvons pas leurs attribuer nos perceptions humaines, mais ils sont conscients de leurs corps et de leurs être.

Bien souvent de petit problème d’arbre donne lieu à des solutions radicale et préjudiciable à la santé de l’arbre mais aussi à son esthétique.

Un étêtage pour limiter la prise au vent à peut être bien l’effet attendu à court terme mais il fragilise la structure de sa charpente et l’équilibre de son système racinaire. Pire il crée d’importants points d’entrées pour de nombreux pathogènes qui vont s’infiltrer par les larges plaies de taille et à terme le rendre dangereux. À l’étêtage on pourra préférer une taille d’éclaircie des branches les plus hautes favorisant ainsi le passage du vent. L’esthétique de l’arbre sera préservée et sa santé également.

Si vous éprouvez quelques difficultés à concilier vos arbres à votre environnement une solution en douceur peut être apportée. N’hésitez pas à me contacter pour étudier ensemble la solution à vos problèmes d’arbres. [contact]

Le cambium : Un colosse au pied d’argile.

Tout d’abord un peu de bio. Le cambium est la couche de cellule « active » de l’arbre. C’est du cambium que dépend sa croissance et son développement, et contrairement aux cellules de notre corps qui se régénèrent en cas de blessure, le cambium lui ne peut pas régénérer ses cellules abîmées. Il se présente sous la forme d’une très fine couche comprise entre le liber (écorce) et l’aubier. Le cambium sert entre-autre à fabriquer d’un côté l’écorce et de l’autre du bois. Cette fine couche est très fragile et meurt si elle se retrouve à l’air libre suite à une blessure. L’arbre pour refermer cette brèche doit donc créer un cale « cicatricielle » ou dit de recouvrement grâce aux cellules toujours en vie qui se situent sur la périphérie de la plaie. Voilà pourquoi une blessure d’arbre se referme toujours par les bords extérieurs. Plus la plaie est grande et plus elle mettra de temps à se refermer complètement (voire jamais). En attendant toute plaie ouverte constitue une porte d’entrée pour les différents pathogènes. Heureusement les arbres possèdent d’autre moyens de défense tel que la compartimentation.

La course au soleil.

Qu’est-ce que désire le plus un arbre ?

Réponse : Pousser plus haut que son voisin pour capter plus de lumière. C’est grâce à la lumière du soleil que les feuilles de l’arbre, par un processus chimique appelé la photosynthèse, transforme la sève dite brute (constituée principalement de minéraux et d’eau) provenant des racines en sève élaborée (acide aminé et sucre) qui est ensuite utilisée pour la croissance de l’arbre et donc une partie est stockée dans les racines pour constituer des réserves. Voilà pourquoi malgré tous nos efforts pour les contenir, les arbres ne pensent qu’à une chose : pousser toujours plus haut.

Un conseil, si vous envisagez de planter un arbre, estimez bien la taille adulte du sujet et l’emplacement ou vous souhaitez le mettre. Cela évitera bien des problèmes futurs.

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